10 nov. 2013

Les hautes dilutions, mythes ou réalités?. - par Marc Henry, chimiste. - conférence enregistrée en septembre 2013.

Une partie de l'enregistrement audio de cette conférence vous est proposé gratuitement sur Youtube
La conférence est disponible en intégralité avec vidéo du conférencier et toutes les diapositives en VOD ou DVD 

           


Toute l’idée de la doctrine homéopathique repose sur le principe, «Similia Similibus 
Curantur...», énoncé dès 1810 par le médecin Samuel Hahneman (1755-1843) dans son 
«Organon der Heilkunst». Pour appliquer ce principe à des produits extrêmement toxiques, 
voire mortels, il est impératif de diluer le principe actif jusqu’à sa disparition totale. 
Hahneman avait aussi remarqué que secouer violemment les solutions entre chaque dilution 
améliorait considérablement l’effet thérapeutique. Enfin, grâce aux travaux du biologiste 
Jacques Benvéniste (1935-2004), on sait que l’action homéopathique disparaît si l’on 
remplace la succussion par un traitement aux ultrasons. Ce chercheur avait aussi noté qu’il 
ne fallait pas congeler les solutions ni les chauffer au-delà de 70°C. On sait aussi qu’il est 
indispensable que de l’oxygène soit présent dans l’atmosphère entourant les solutions et 
que les champs magnétiques doivent être bannis de l’environnement immédiat. Réduire le 
problème que pose l’homéopathie à la sagacité scientifique au franchissement de la barrière 
d’Avogadro vers 12 CH est donc extrêmement réducteur et dénote chez celui qui invoque 
l’existence cette barrière une profonde ignorance de ce qu’est réellement l’homéopathie. 
Une bonne théorie de l’action homéopathique doit non seulement résoudre le problème 
soulevé par la barrière d’Avogadro mais également prendre en compte tous les aspects 
précédemment énumérés. Pour être crédible, la théorie doit également se situer dans le 
cadre de la science actuelle et non invoquer des lois qui seront découvertes dans le futur. 
Juste avant sa mort, Jacques Benvéniste avait compris que la clé du puzzle se trouvait dans 
les relations étroites qu’entretenaient l’eau et l’électromagnétisme. Comprendre la sensibilité 
de l’eau aux champs électromagnétiques devait automatiquement résoudre le problème de 
la barrière d’Avogadro. Par un clin d’œil assez amusant de l’histoire, il se trouve que la 
réponse théorique à toutes les questions posées par l’homéopathie fut publiée la même 
année [1] que l’article [2] qui allait obliger Jacques Benvéniste à mettre un terme définitif à 
ses activités de recherches académiques. Très récemment, une version «open access» 
moins technique prédisant l’existence de domaines de cohérences d’origine quantique 
responsables de la structure spatio-temporelle de l’eau liquide a été publiée [3]. L’idée 
consiste à traiter dans un même formalisme basé sur la théorie quantique de champs l’eau 
et le rayonnement électromagnétique associé aux fluctuations de la densité de charge au 
niveaux des liaisons hydrogène. Dans le cadre de ce couplage fort entre matière et 
rayonnement, diluer la matière revient à concentrer le rayonnement dans le vide physique 
aqueux, c’est à dire renforcer tout effet thérapeutique impliquant une fréquence de 
résonance caractéristique. La barrière d’Avogadro ne s’appliquant ni rayonnement ni au 
vide, l’objection classique des sceptiques de l’homéopathie n’a plus lieu d’être et il convient 
donc de réhabiliter cette approche thérapeutique qui a fait depuis près de deux siècles les 
preuves de son efficacité et de son faible coût pour la collectivité.
Références
[1] E. Del Giudice, G. Preparata & G. Vitiello, «Water as a free electric dipole laser», Phys. 
Rev. Lett., 61 (1988) 1085-1088.
[2] E. Dayenas, F. Beauvais, J. Amara, M. Oberbaum, B. Robinzon, A. Miadonna, A. 
Tedeschi, B. Pomeranz, P. Fortner, P. Belon, J. Sainte-Laudy, B. Poitevin & J. Benveniste, 
«Human basophil degranulation triggered by very dilute antiserum against IgE», Nature, 333
(1988) 816-818.
[3] I. Bono, E. Del Giudice, L. Gamberale & M. Henry, «Emergence of the coherent structure 
of liquid water», Water, 4 (2012) 510-532.  



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